Réveil à 4h et départ à 4h30. La nuit est chaude, le vent est calme et la mer aussi.
L’astre solaire se dessine sur le Mont Ventoux.
Le moteur ronronne, cap sur les îles du Frioul où normalement on doit passer la nuit au mouillage.
Peu après les Saintes –Maries on coupe le moteur, le vent se renforce et grimpe à 25 nœuds, la mer devient grosse, l’écume apparait sur la crête des vagues.
Deux heures après, le vent continue sa grimpette et lamer devint très grosse, je décide de réduire de manière drastique la grand-voile et un ris dans le génois. Bonne idée, 5 minutes plus tard suite à une rafale de 40 nœuds, le voilier part au lof. Je réduis encore et nous continuons sur Marseille, le mouillage prévu n’est plus d’actualité.
Le trajet se termine dans le vieux port de Marseille dans l’espace réservé aux associations de plaisanciers. Il est 15h30
Le temps d’amarrer le voilier, de discuter avec les voisins, et nous décidons de visiter les alentours. Le quartier du panier est à proximité. Il fait encore chaud, les escaliers sont fatigants, une terrasse de café sur le vieux port, une petite bière et c’est trop pour nos carcasses fatigués. Nous retournons sur Theleme pour nous reposer.